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Dans le système d’enseignement national, les diplômes d’études supérieures sont nombreux : ils vont du CAP au Bac+8. C’est une opportunité pour vos enfants : celle de pouvoir choisir la formation la plus adaptée à leur profil et à leur projet professionnel. Mais c’est aussi une difficulté : réussir à trouver LA bonne formation parmi toutes celles qui existent !

Cette rubrique vous permettra d’y voir plus clair : quels diplômes existent, que recouvrent-ils, où se préparent-ils, sont-ils reconnus ? Quelles poursuites d’études permettent-ils ? Ces formations peuvent-elles se réaliser en alternance ?

Autant de questions auxquelles vous trouverez réponse ici !

 

  •  L’ensemble des contenus rédactionnels présentés dans cette rubrique ont été réalisés par le groupe Studyrama, partenaire de la Région Sud. Retrouvez-les ici ! 

 

Le CAP en bref

Le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est un diplôme national de niveau V qui atteste d’un premier niveau de qualification professionnelle. Il est accessible après la classe de 3e et permet de se former à un métier dans l’une des 200 spécialités existantes, dans les domaines de l’industrie, de l’artisanat, du BTP, du social, du commerce…

D’une durée de deux ans, la formation se déroule soit dans un lycée professionnel (LP), un établissement privé d’enseignement technique, ou bien dans un centre de formation des apprentis (CFA), selon qu’elle est effectuée en initial ou en alternance.

CAP : la formation en détails

La formation comporte entre 14 et 16 heures par semaine d’enseignements généraux (français, mathématiques, sciences physiques, histoire et géographie, langue vivante, un enseignement de vie sociale et professionnelle, sport). Entre 12 à 17 heures sont consacrées aux enseignements techniques et professionnels liés à la spécialité choisie. Ils alternent cours théoriques, travaux pratiques et travaux en atelier, en laboratoire ou sur le chantier en fonction de la spécialité. Une période de formation en milieu professionnel (stage) de 12 à 16 semaines est répartie sur les deux années.

CAP : réussir ses études et ses examens

L’examen est constitué d’un ensemble d’épreuves pratiques, théoriques, orales et écrites. Il ne peut y en avoir plus de 7 au total. Selon le statut du candidat, l’examen peut prendre deux formes différentes : le mode global ou le candidat présente toutes les épreuves au cours d’une même session (forme obligatoire pour les scolaires et les apprentis). Puis, le mode progressif ou le candidat choisit les épreuves qu’il souhaite présenter à chaque session. Ce dernier concerne les candidats de la formation continue. Pour réussir son examen, il faut obtenir d’une part la moyenne générale et d’autre part la moyenne aux épreuves professionnelles, soit 10/20.

CAP : admission et inscriptions

  • En lycée pro, l’admission en 1re année se fait sur dossier et après avis du conseil de classe de 3e.
  • En CFA, l’admission en 1re année se fait sur dossier et signature d’un contrat d’apprentissage avec un employeur.

CAP : que faire après (débouchés et poursuite d’études) ?

Ce diplôme national a pour vocation l’insertion professionnelle. Toutefois, il est possible de poursuivre ses études après un CAP. En effet, les candidats peuvent opter pour un Bac professionnel en 3 ans ou un Brevet professionnel en 2 ans s’ils souhaitent se spécialiser sur un métier en particulier. Les diplômés de CAP peuvent également s’orienter vers un Bac technologique pour ainsi préparer un BTS ou DUT.

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Le Bac pro en bref

Accessible après la classe de 3e ou un CAP, le baccalauréat professionnel permet à l’élève de se former à un métier tout en continuant à acquérir des connaissances générales. Le Bac pro dure 3 ans, comme dans les filières générales et technologiques. De fait le programme est assez chargé ! Il existe près de 100 spécialisations possibles dans des domaines variés, allant de l’agriculture au tertiaire (commerce, comptabilité, service à la personne…) en passant par l’industrie (découvrez les bac pro les plus recherchés). Lesquelles évoluent régulièrement pour s’adapter aux besoins des entreprises.

 

Bac pro : la formation en détails

La formation dure 3 ans (classes de seconde, première, terminale) pendant lesquels l’élève alterne les périodes de cours et de présence en entreprise (entre 18 et 22 semaines de stage sur les 3 ans).

Depuis la rentrée 2021, l’élève devra choisir, en classe de seconde, une famille de métiers parmi les 10 proposées. Il devra l’année suivante choisir une spécialité et donc un métier. Peut importe la branche sélectionnée, l’élève suit à la fois des enseignements à visée professionnelle mais aussi des enseignements généraux (français, maths, culture générale, anglais). Découvrez ici le programme et les modalités de la formation. La formation peut s’effectuer en initial, elle comprend alors des périodes de stage et se prépare au sein des lycées professionnels. Il est aussi possible d’opter pour l’alternance, au sein d’un CFA (centre de formation des apprentis). Pour ceux qui ne peuvent se déplacer ou qui travaillent, il est également possible de préparer certains Bacs pro à distance.

Bac pro : réussir ses études et ses examens

Le mode de validation du diplôme dépend de la situation de l’élève. Les candidats qui suivent leurs cours à distance seront notés essentiellement en contrôle continu ; ceux qui suivent une formation classique (au lycée) ou en alternance (au CFA) auront à passer des examens, comme pour les autres filières du Bac.

L’examen du Bac pro comprend 7 épreuves obligatoires, dont le coefficient varie en fonction des types de Bacs, et une ou plusieurs épreuves facultatives. Le diplôme est délivré aux candidats qui obtiennent une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à l’ensemble des épreuves.

Vous avez échoué à l’examen ? Rien n’est perdu, faites le point sur vos options.

Bac pro : admission et inscriptions

L’accès en Bac pro se fait après la classe de 3e ou un CAP (désormais réalisable en 3 ans), sur étude du dossier scolaire, ou encore après une 2nde ou une 1ère générale ou technologique sur avis de l’équipe pédagogique. L’inscription se fait auprès du rectorat pour les lycées professionnels et les CFA publics, et directement auprès des établissements pour les lycées privés.

Bac pro : que faire après (débouchés et poursuite d’études) ?

Parce qu’il permet de se former à un (ou plusieurs) métier, le Bac pro offre de vraies perspectives d’emploi. Les débouchés sont particulièrement importants pour les Bac pro du secteur industriel toujours en quête de profils aux compétences spécialisées et ayant déjà une petite expérience professionnelle par le biais des stages ou de l’alternance. Mais les autres spécialités ne sont pas en reste que ce soit du côté de l’artisanat ou des services à la personne.

De plus en plus de bacheliers pro font le choix de poursuivre leurs études pour acquérir une spécialisation ou un niveau supérieur de compétences. Découvrez quelles sont les filières qui s’ouvrent à vous et vos chances de réussite. Vous pouvez aussi faire le point par diplôme : IUT ou BTS, université, Brevet professionnel (BP), alternance, école spécialisée: les possibilités sont vastes, découvrez ici quels types de formations sont envisageables après un bac pro.

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Le baccalauréat, appelé plus simplement « Bac » est un diplôme phare du système éducatif français. Sa principale particularité est qu’il sanctionne la fin des études dites secondaires (le lycée) et qu’il ouvre, par son obtention, l’accès aux différentes filières de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui “avoir son Bac” est comme un rituel, synonyme de passage dans le monde adulte !

Il existe trois types de baccalauréat, correspondant aux trois voies des études proposées au lycée (voir ci-dessous pour le détails) :

  • le baccalauréat général
  • le baccalauréat technologique
  • le baccalauréat professionnel

LE BAC GENERAL

En classe de Seconde Dès le début de l’année de Seconde, vous serez évalués sur vos compétences en français et en mathématiques par le biais d’un test de positionnement. Tout au long de l’année vous suivrez des enseignements communs avec un ou deux enseignements optionnels. En plus de cela, quelques heures de cours seront consacrées à l’orientation. Ces enseignements vous permettront de choisir, en fin d’année scolaire, 3 spécialités parmi 13 que vous poursuivrez en classe de Première. En classe de Première Vous suivrez un tronc commun de 7 matières, en plus de vos 3 spécialités. En filière générale, vous aurez 28h de cours par semaine tandis que les élèves de séries technologiques auront entre 26 et 30h.

En classe de Première, la spécialité que vous avez décidé de ne pas poursuivre en Terminale sera évaluée en contrôle continu. Enfin, les épreuves anticipées de français se tiendront en fin juin. En classe de Terminale L’année de Terminale s’articulera autour de vos deux spécialités et du tronc commun. En mars, vous passerez des épreuves d’évaluation de vos deux spécialités. Enfin vous serez évalués sur les épreuves finales : l’épreuve de philosophie et le Grand oral. Ces notes seront complétées par celles obtenues lors des épreuves anticipées de Première. Les différentes spécialités de la voie générale Au lycée, 13 spécialités vous permettent d’articuler les enseignements qui vous plaisent afin de vous façonner un parcours personnalisé et adapté à vos goûts et projets d’avenir. Désormais, une vingtaine de combinaisons différentes de matières sont possibles contre trois seulement auparavant. Chaque spécialité sera enseignée 4h par semaine en Première et 6h par semaine en Terminale.

  • Arts
  • Biologie & écologie (uniquement dans les lycées agricoles)
  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
  • Humanités, littérature et philosophie
  • Langues et littérature, culture étrangère
  • Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité
  • Mathématiques
  • Numérique et sciences informatiques
  • Physique-chimie
  • Sciences de la vie et de la Terre
  • Sciences de l’ingénieur
  • Sciences économiques et sociales
  • EPPCS

LE BAC TECHNOLOGIQUE

Le Bac technologique se prépare en 2 ans, au lycée, après une classe de Seconde générale et technologique. Exception faite pour 2 bacs technologique qui se préparent en 3 ans après la classe de 3e : le Bac Hôtellerie et le Bac Techniques de la musique et de la danse. Le Bac technologique n’a plus pour objectif principal l’insertion sur le marché du travail, même s’il le permet parfois. Désormais, la majorité des titulaires d’un bac techno se dirigent vers l’enseignement supérieur, notamment vers des BTS ou des BUT. C’est pourquoi la partie des enseignements généraux y est aussi importante : Mathématiques, Français, Histoire- géographie, Philosophie, LVA + LVB, Éducation physique et sportive sont donc au programme de toutes les séries !

À ces enseignements généraux viennent s’ajouter les enseignements spécifiques propres à chaque série. Il existe huit séries de baccalauréat technologique :

  • la série Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG).
    La série STMG propose une classe de première unique, c’est en terminale que les élèves choisissent entre quatre spécialités : ressources humaines et communication, gestion et finance, mercatique (marketing) ou systèmes d’information et de gestion
  • la série Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)
    La série STD2A s’adresse aux élèves qui veulent évoluer dans les métiers de la création ou des métiers d’art. Au programme : connaissance et maîtrise de techniques d’expression et d’outils technologiques fondamentaux, culture générale et artistique, développement de la créativité personnelle.
  • la série Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D)
    Cette série est à dominante scientifique et technologique et propose 4 spécialités : innovation technologique et éco-conception (ITEC), architecture et construction (AC), énergies et environnement (EE), systèmes d’information et numérique (SIN).
  • la série Sciences et technologies de laboratoire (STL)
    Ce baccalauréat propose deux spécialités : sciences physiques et chimiques en laboratoire et biotechnologies. Tout l’enseignement tourne autour des techniques de mesures et analyses en laboratoire.
  • le baccalauréat Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
    Comme son nom l’indique, cette série dispense des connaissances liées au secteur sanitaire et social. On y retrouve des matières telles que la connaissance psychologique des individus et des groupes, les institutions sanitaires et sociales, la biologie humaine, l’étude des faits sociaux et des problèmes de santé.
  • le baccalauréat sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV)
    Cette série a la particularité de se préparer exclusivement en lycée agricole. Les 4 spécialités accessibles sont : l’environnement, l’alimentation, l’agronomie ou les territoires.
  • le baccalauréat Sciences et Techniques du Théâtre, de la Musique et de la Danse (S2TMD)
    Attention, ce baccalauréat se prépare uniquement après une seconde spécifique. Les élèves ont deux possibilités d’options : instrument ou danse.
  • le baccalauréat technologique hôtellerie appelé Sciences et Technologies de l’Hôtellerie et de la Restauration (STHR)
    Ce baccalauréat se prépare lui aussi uniquement après une seconde spécifique. L’objectif est de former des professionnels polyvalents de l’hôtellerie. Les élèves y abordent donc l’hébergement, l’accueil, la restauration, l’économie et la gestion hôtelière...

LE BAC PROFESSIONNEL

En fin de troisième, les futurs lycéens choisiront entre plusieurs familles de métiers regroupant des compétences professionnelles communes :

  • Métiers de la construction durable, du bâtiment et des travaux publics
  • Métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique
  • Métiers de la relation client
  • Métiers des industries graphiques et de la communication
  • Métiers des études et de la modélisation numérique du bâtiment
  • Métiers de l’alimentation
  • Métiers de la beauté et du bien-être
  • Métiers de l’aéronautique
  • Métiers de l’hôtellerie-restauration

 

Dès la classe de Première vous allez devoir formuler votre choix de spécialité, en lien avec la famille de métiers que vous aurez choisie. Il va également falloir décider du type de formation que vous souhaiteriez poursuivre : soit vous optez pour l’apprentissage, soit pour la voie scolaire.

En Terminale enfin, vous pourrez opter pour le module de poursuite d’études, qui vous ouvrira la porte des études supérieures, ou bien pour le module d’aide à l’insertion professionnelle et entreprenariat afin de vous lancer directement dans la vie professionnelle.

BAC : RÉUSSIR SES ÉTUDES ET SES EXAMENS

Les candidats, qu’ils suivent une formation classique (au lycée) ou en alternance (au CFA), auront à passer des examens, en filière générale comme en filière technologique. Et pas de surprise, vous saurez rapidement à quelles dates et quelles épreuves vous allez passer ! Vous avez échoué à l’examen ? Rien n’est perdu, faites le point sur vos options.

BAC : ADMISSIONS ET INSCRIPTIONS

C’est après la classe de troisième que le jeune et sa famille choisissent d’aller en seconde générale et technologique, puis ensuite en 1re générale ou technologique, avant la Terminale enfin. À noter : la décision d’orientation choisie par le jeune, sa famille et le chef d’établissement est indépendante de la réussite au brevet. C’est également à la fin de la 3e qu’il faut choisir ses voeux d’enseignements d’exploration pour la seconde générale et technologique

BAC : QUE FAIRE APRES (débouchés et poursuite d’études) ?

Parce qu’il reste généraliste et qu’il ne forme pas à un métier, envisager de s’insérer sur le marché de l’emploi après le Bac n’est pas recommandé. Les débouchés existent sur des métiers très peu qualifiés. La majorité des bacheliers font le choix de poursuivre leurs études pour acquérir une spécialisation ou un niveau supérieur de compétences.

Avec le Bac en poche, vous allez tourner la page de vos années lycée... Et débuter celle des études supérieures. Contrairement à ce que l’on pense parfois, poursuivre des études sans avoir le bac est également possible. Découvrez quelles sont les formations accessibles, les spécialités concernées et leurs conditions d’accès.

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Le BP JEPS en bref

Le BP JEPS se prépare dans des centres de formation repartis dans toute la France. En tout, on compte environ 850 organismes de formation. Environ 4 500 diplômes sont délivrés chaque année.

Les formations BP JEPS ont une durée de 10 à 18 mois. Durant ces 18 mois, une période d’alternance est prévue avec pour objectif une mise en pratique alternant une session de formation et une session de travail effectif en entreprise. Les périodes de formations ont ainsi une durée minimale de 900 heures dont 600 heures en centre de formation.

Intégrer un BP JEPS

Pour entrer en BP JEPS, le concours est constitué de deux épreuves : - une épreuve écrite (2 heures) qui permet de vérifier votre niveau d’écrit et votre capacité à synthétiser des idées ; - une épreuve orale (30 minutes environ) qui est là pour évaluer votre motivation et votre projet professionnel.

BP JEPS : la formation en détails

Le BPJEPS est constitué de 4 UC (unité capitalisable) ou modules d’enseignements :

  • 2 UC transversales (communes à toutes les spécialités qui sont celles d’animateur et d’éducateur sportif)
  • 2 UC spécifiques à la spécialité choisie.

Notez que suite à une réforme de septembre 2016, le BPJEPS est passé de 10 UC à 4 UC. Les programmes restent semblables cependant. Certains centres de formations ont pu maintenir l’ancienne reforme durant quelques temps.

Une fois les 4 UC validés le BPJEPS est acquis.

Chaque mention a un coût financier variable selon que le candidat ait une aide financière (bourse) ou non.

Les spécialités du BPJEPS

Attention : le BPJEPS propose uniquement 2 spécialités au lieu de 28 depuis la réforme de septembre 2016. Les 28 anciennes spécialités sont devenues des mentions qui ont étés repartis dans ces 2 spécialités.

La 1re spécialité est celle d’éducateur sportif.

Cette spécialités forme à des activités spécifiques telles que : le tennis, la natation, le golf, l’escrime, le parachutisme, le rugby etc. Les formations de cette spécialité sont donc plus centrées sur les activités spécifiques.

Les mentions de cette spécialité sont très nombreuses car elles rassemblent un grand nombre d’activités sportives différentes (à l’image de : pêche de loisir, lutte et disciplines associées, vol libre, sports collectifs etc.). Chaque étudiant peut donc recevoir une formation complète et centré sur l’activité sportive qu’il aura choisie.

La 2e spécialité est celle d’animateur.

Contrairement à celle d’éducateur sportif, la spécialité d’animateur reçoit des formations plus globales sur les activités sélectionnées par les étudiants. Les mentions qui ont été reparties dans cette spécialité sont moins affluentes et ne concernent pas tous les sports. Comme par exemple les animations sociales ou culturelles qui met aussi en jeu les relations sociales, l’autonomie de la personne etc.

Les mentions en BPJEPS

Ces mentions font désormais partie de la spécialité Animateur ou de la spécialité Éducateur Sportif évoquées ci-dessus.

Activités Aquatiques - Activités aquatiques et de la natation (AAN) - Activités de randonnées - Activités du cirque - Activités du cyclisme - Activités équestres - Activités nautiques - Activités gymniques de la force et de la forme (AGFF) - Activités physiques pour tous (APT) - Activités pugilistiques - Animation culturelle - Animation sociale - Education à l’environnement vers un développement durable - Escrime - Golf - Judo Jujitsu - Loisirs tous publics (LTP) - Lutte et disciplines associées - Parachutisme - Plongée subaquatique - Pêche de loisir - Rugby - Sport automobile - Sports collectifs - Techniques de l’information et de la communication (TIC) - Vol libre

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Le Brevet professionnel en bref

Le brevet professionnel (BP) permet de compléter sa formation en se spécialisant sur un métier. On dénombre une soixantaine de spécialités différentes dans les domaines de l’industrie, de l’artisanat, du social, du commerce, du BTP, de l’administratif…

La formation est accessible après un CAP ou après plusieurs années de vie active dans le domaine visé. Elle s’effectue pour partie en entreprise et pour l’autre dans un lycée professionnel, ou un centre de formation des apprentis, ou une école de métiers ou encore un centre de formation des adultes.

BP : la formation en détails

Il existe deux façons de préparer le BP : soit par la voie de l’apprentissage dans un CFA (centre de formation des apprentis) pour les jeunes titulaires d’un CAP ou tout autre diplôme de niveau V ; soit par la voie de la formation continue pour les adultes qui sont déjà dans la vie active. Le volet formation comprend 400 h de cours minimum, réparties sur un an en initial (plus un stage à la fin) ou sur deux ans en alternance. Cette durée peut varier en fonction du profil de l’étudiant (les diplômes déjà obtenus, sa situation professionnelle…).

BP : réussir ses études et ses examens

L’examen est constitué d’un ensemble d’épreuves pratiques, théoriques, orales et écrites. Il ne peut y en avoir plus de 6 au total. Les modalités varient en fonction de la situation du candidat (s’il est apprenti ou en formation continue) : ainsi il peut s’agir d’un examen final ou bien d’un contrôle continu, en cours de formation. Pour réussir l’examen, il faut obtenir une moyenne générale égale ou supérieure à 10 sur 20.

BP : admission et inscriptions

Il suffit de s’adresser à un établissement proposant ce genre de formations, avant l’été, en remplissant les conditions d’accès.

BP : que faire après (débouchés et poursuite d’études)?

Ce diplôme national a pour vocation l’insertion professionnelle. Il bénéficie d’une bonne reconnaissance, notamment dans certains secteurs professionnels comme la coiffure, les métiers de bouche ou le BTP. Il permet en effet d’acquérir des compétences professionnelles pointues. Son titulaire a donc plus de chances de trouver rapidement un emploi ou de créer son entreprise.

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Le BTS : définition

Le BTS est un diplôme national d’Etat de niveau bac+2. La formation dure généralement deux ans, certaines spécialités (arts, hôtellerie) exigent une remise à niveau d’un an avant de démarrer le BTS. A l’inverse il est parfois possible de passer le diplôme en un an. Sa validation permet d’obtenir 120 crédits ECTS.

Les BTS peuvent se préparer au sein des lycées publics ou d’établissements privés. Son contenu et les modalités d’examen étant très encadrés, tous les BTS se valent, quel que soit le lieu où il a été préparé et obtenu.

Un BTS ou un autre diplôme ?

Très axé sur l’opérationnel, le BTS se distingue du BUT (anciennement DUT) qui se prépare dorénavant en 3 ans. Le BTS comprend ainsi plusieurs périodes de stages en entreprise, qu’il est possible de faire à l’étranger. Le cursus peut aussi s’effectuer en alternance.

BTS communication, NDRC, SIO, tourisme, MCO ... la formation en détails

Alliant le théorique et la pratique, les cours et les stages, le BTS convient aux étudiants qui aiment être dans le concret. Le contenu des cours est régulièrement revu afin de coller aux évolutions des secteurs et aux besoins des entreprises, ce qui en fait un diplôme flexible. Mais attention, le rythme est intense : 30 à 40 heures de cours chaque semaine, sans compter les devoirs, les dossiers à rendre, les périodes de stage… Les matières dépendent bien sûr de la spécialité que vous avez choisie, mais certaines sont communes à tous les BTS : français, langue vivante, droit…

BTS : réussir ses études et ses examens

Tous les anciens diplômés vous le confirmeront : les deux années de BTS passent très vite, entre les cours, les stages, les dossiers à faire, etc. Vous aurez l’impression d’avoir à peine commencé qu’il sera déjà temps de passer votre examen. Le BTS comporte une dizaine d’épreuves, certaines écrites, d’autres orales, certaines en cours de formation, d’autres en fin de 2e année. Afin de s’assurer une bonne réussite, mieux vaut donc anticiper au maximum vos révisions.

BTS : admission et inscriptions

Avant toute chose, vous allez devoir choisir le domaine de spécialisation qui correspond à votre projet. Pour vous aider, vous pouvez regarder quel BTS faire après un Bac à dominante scientifique,à dominante économie ou à dominante littéraire, mais aussi un Bac STMG, STI2D, ST2S, STL ou STD2A.

Pour s’inscrire ensuite, pas besoin de passer d’examen d’entrée, ni même d’avoir le bac puisque théoriquement, le niveau de terminale suffit. Cependant, les demandes étant nombreuses, il existe une sélection qui se base sur votre dossier scolaire, votre profil et vos motivations. Faites le point pour savoir quelles sont vos chances d’intégrer un BTS.

Pour les établissements publics, vous devez passer par le portail Parcoursup. Du côté des établissements privés, l’inscription se fait généralement en direct, avec des calendriers plus souples qui peuvent aller jusqu’à mi-septembre, en fonction des places disponibles.

BTS : que faire après (débouchés et poursuite d’études) ?

Avec un BTS, toutes les portes vous sont ouvertes. Actuellement, plus de 56% des diplômés optent pour la recherche d’emploi : un choix qui se révèle payant car nombre d’entreprises sont en quête de techniciens spécialisés.De plus en plus de titulaires d’un BTS décident toutefois de compléter leurs études avec un bac+3, soit par une licence professionnelle soit par une dernière année de Bachelor. Il est également possible de viser un bac+5 en intégrant une école de commerce ou par une école d’ingénieurs le biais des admissions parallèles. Ou alors à l’université en repassant par une licence générale avant d’intégrer un Master ou un Institut d’Administration des Entreprises. Les possibilités sont vastes : tout dépend de votre projet !

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Le BUT - ou Bachelor Universitaire de Technologie - c’est le nouveau nom du DUT (Diplôme Universitaire de Technologie). Mais ce dernier ne fait pas que changer de nom, il change aussi de niveau de diplôme. En effet, le BUT correspond à 180 crédits européens soit un niveau Bac+3, une année de plus que le DUT qui diplômait à Bac+2. Le BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) est une formation idéale pour ceux qui hésitent entre des études longues (Bac+5) ou courtes (type BTS en 2 ans). Les IUT adossés aux universités sont reconnus pour la qualité de la formation et proposent 24 spécialités dans l’industrie et le tertiaire. Contenu de la formation, accès, débouchés : nous vous disons tout !

Le BUT en bref

Contrairement au BTS qui se prépare au sein d’un lycée ou d’une école, le Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) se déroule dans l’un des 115 instituts universitaires de technologies (IUT), chacun rattaché à une université.

La formation se déroule en trois ans, directement après le bac. Le BUT est proposé dans 24 spécialités dont 15 relèvent du secteur de la production et 9 du secteur des services. Chaque spécialité dispose d’options différentes qui permettent à l’étudiant de se spécialiser dans un domaine en particulier. La formation comprend des périodes de stage qui peuvent, selon la spécialité, s’effectuer à l’étranger. Certains IUT proposent leurs formations en alternance.

 

BUT : la formation en détails

Les semaines comprennent entre 30 et 35 heures de cours, réparties entre cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques. Les étudiants des spécialités industrielles devront suivre 2 000 heures d’enseignement, tandis que ceux des spécialités tertiaires plutôt 1 800 heures d’enseignement.

Côté pratique, le travail en “mode projet” est de mise avec 600 heures de projet tutoré, et de 22 à 26 semaines de stage en entreprise. Le contenu de la formation diffère d’une spécialité à l’autre, mais elle allie toujours des enseignements techniques et professionnels avec des enseignements généraux (culture générale et langues). Comparé au BTS, il est souvent dit que la formation est plus généraliste et plus théorique en BUT – ne serait-ce que parce qu’il y a moins de spécialités – mais elle garde de toute façon un objectif de professionnalisation.

BUT : réussir ses études et ses examens

Autre différence avec le BTS : les modalités d’obtention du diplôme. Ici, pas d’examen de fin de parcours, obtenir son BUT se fait sur la base du contrôle continu, c’est-à-dire des devoirs effectués en classe et des dossiers rendus pendant les trois années. Autrement dit, pas de mystère, pour réussir, il faut fournir un travail soutenu et régulier. Retrouvez tous nos conseils pour réussir votre rentrée (et votre année) en BUT…

À noter : les étudiants qui auront validé 120 crédits au bout de deux ans de BUT obtiendront le diplôme intermédiaire de DUT (diplôme universitaire de technologie, à bac + 2) de façon automatique.

BUT : admission et inscriptions

L’inscription à un BUT se fait via le portail Parcoursup, il faut donc être attentif au calendrier de la procédure pour ne pas rater le coche ! Depuis 2008, l’admission est quasi automatique pour les élèves ayant obtenu une mention « Bien » ou « Très bien » au baccalauréat technologique à condition qu’il corresponde à la spécialité demandée. Pour autant, le BUT intègre aussi de nombreux bacheliers généraux et professionnels, voire même des étudiants de licence ou de BTS et qui souhaitent se réorienter.

Certaines spécialités étant très demandées, les établissements doivent sélectionner les candidats. Le processus se fait généralement sur dossier, après examen par un jury d’enseignants et de responsables pédagogiques, et peut être complété par un entretien voire un test.

BUT : que faire après (débouchés, poursuite d’études) ?

Trouver un emploi ou poursuivre ses études : les deux options sont possibles à l’issue d’un BUT. En effet, les débouchés sont réels pour ces techniciens qui ont reçu une formation à la fois théorique et opérationnelle, en prise avec les réalités du terrain. Et ce diplôme agit comme un vrai tremplin vers l’avenir.

Ainsi en 2012 d’après le HCERES (ancien AERES), les détenteurs d’un BUT étaient 89% à occuper un emploi, 30 mois après l’obtention de leur diplôme. Cependant, de plus en plus d’étudiants souhaitent compléter leur formation par 1, 2 ou 3 années d’études supplémentaires. Ils étaient 70% à faire ce choix en 2011 et à se diriger ainsi vers une licence professionnelle, une licence générale suivie ou pas d’un master, voire d’une école d’ingénieur ou de commerce. Une option qui se révèle souvent payante par la suite, en termes d’insertion professionnelle.

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Plus d’un bachelier sur deux choisit d’aller à l’université pour ses études supérieures et intègre alors une licence générale. D’une durée de trois ans, cette formation permet d’acquérir des connaissances théoriques solides dans une ou plusieurs disciplines, mais ne s’envisage que dans la perspective d’études longues, au minimum bac+5. Contenu, débouchés, admission : nous vous disons tout !

La licence générale en bref

La licence correspond au premier niveau de formation du système LMD. Elle s’obtient après trois années d’études (ou six semestres), ce qui correspond à 180 crédits ECTS. Les études peuvent s’effectuer dans l’une des 80 universités françaises de métropole et d’Outre-Mer.

Il existe près de 3000 licences différentes, car chaque université fixe ses propres intitulés de diplômes et ses options.

De plus en plus d’universités proposent aussi des parcours en bi-licences (obtention d’une licence dans l’une ou l’autre des matières suivies) ou en double-licences (obtention de deux licences dans chaque matière suivie) : formations plus exigeantes mais aussi plus cotées.

Axée sur l’acquisition d’un socle de connaissances théoriques, la licence n’est pas professionnalisante. En revanche, les universités encouragent désormais les étudiants à réaliser une ou plusieurs périodes de stages au cours de leur cursus. Par ailleurs, il est possible (et vivement conseillé) d’effectuer une des années d’étude à l’étranger dans le cadre d’un échange universitaire.

Licence : la formation en détails

Depuis la réforme de la licence en 2008, la formation comprend au minimum 1500 heures de cours (soit 20h par semaine environ), répartis entre cours magistraux en amphithéâtre et travaux dirigés en petits groupes. A première vue, le rythme peut paraître léger, mais il n’inclue pas les nombreuses heures de travail personnel, chez soi ou à la BU !

Chaque semestre prévoit l’étude de plusieurs matières, appelés unités d’enseignement (UE), mais aussi de cours de langues et parfois d’informatique. Lors de la première année, il est souvent demandé à l’étudiant de choisir un parcours majeur et mineur dans deux disciplines différentes, ce qui facilite une éventuelle réorientation. Dans les matières principales, l’étudiant doit réaliser des dossiers et/ou présentations orales.

Licence : réussir ses études et ses examens

Chaque UE fait l’objet d’une évaluation, sous la forme d’un examen de fin de semestre (partiel). Les notes de contrôle continu comptent, mais avec un coefficient plus faible. Cependant, certaines universités ont décidé d’abandonner le système des partiels (Avignon, Strasbourg) pour des raisons d’organisation et de pédagogie.

Licence : admission et inscriptions

Il suffit d’avoir obtenu le Bac pour s’inscrire en licence, quelle que soit la série (générale, technologique ou professionnelle). L’inscription se fait alors via le portail Parcoursup, à partir du mois de janvier précédent la rentrée universitaire. Cependant, il faut savoir que certaines formations très demandées, doivent opérer une sélection : c’est le cas des universités parisiennes (critère géographique), et des parcours de bi ou double-licences (sur dossier scolaire et motivation).

Licence : que faire après (débouchés, poursuite d’études)

La licence générale n’a pas pour vocation l’insertion professionnelle, du fait de son contenu largement théorique. La suite logique est plutôt la poursuite d’études, notamment en master. Mais avec un niveau bac+3, il est aussi possible d’intégrer une école de commerce ou d’ingénieurs, un IAE, grâce aux admissions parallèles, une licence professionnelle, ou encore une école de métier. Si toutefois vous souhaitiez vous mettre en quête d’un emploi, rien n’est impossible.

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Ce diplôme de niveau bac+3 très axé sur la pratique et la spécialisation, permet de booster son insertion professionnelle. Surtout il en existe plus de 2000, dans de nombreux secteurs. Contenu de la formation, débouchés, admission : nous vous disons tout !

Qu’est-ce qu’une licence professionnelle ?

La licence professionnelle (LP) est un diplôme de niveau bac+3 qui se prépare à l’université, au sein des IUT, mais aussi de plus en plus dans des écoles, à condition qu’elles aient établi un partenariat avec une université. D’une durée d’un an (deux semestres), la LP est accessible après un bac+2 et peut s’effectuer en initial ou en alternance. Il est possible d’effectuer une partie de la formation (cours et/ou stages) à l’étranger.

La LP connaît un succès grandissant auprès des étudiants et des entreprises. Il en existe ainsi plus de 2000 en France qui couvrent un large panel de secteurs professionnels : production agricole et industrielle, commerce et gestion-comptabilité, communication, tourisme, services aux personnes et aux collectivités, culture et arts, etc. Surtout, il faut savoir que chacune des formations est élaborée en lien étroit avec les professionnels locaux du secteur afin de répondre aux besoins des employeurs, ce qui garantit de solides débouchés.

Licence pro : la formation en détails

Selon la spécialité, la formation peut comprendre entre 400 et 1000 heures de cours, qui se répartissent entre enseignements théoriques et pratiques. La formation comprend aussi des périodes de stage en entreprise, entre 12 et 16 semaines (sinon en alternance), et la réalisation d’un projet tutoré. Une partie des enseignements est dispensée par des professionnels, qui participent aussi à l’élaboration de la formation.

 

Licence pro : réussir ses études et ses examens

La validation de la licence professionnelle s’effectue généralement par le biais du contrôle continu et d’examens de fin de semestre (partiels). Par ailleurs, le stage et le projet tutoré donnent lieu à l’élaboration d’un mémoire et d’une soutenance orale, qui comptent aussi dans la moyenne.

Licence pro : admission et inscriptions

En théorie, il faut avoir validé deux ans d’études supérieures (120 crédits ECTS) pour intégrer une licence professionnelle. Mais dans la réalité, ce diplôme s’adresse davantage aux étudiants ayant validé un BTS ou un DUT dans un domaine compatible avec la spécialisation demandée, et moins aux étudiants de licence 2 ou de classes prépa.

Pour s’inscrire, il faut s’adresser à l’université quelques mois avant la rentrée. La sélection se fait alors sur le dossier scolaire et la motivation, et peut parfois comprendre des tests et un entretien. Notez que dans le cas de l’alternance, il faut aussi trouver une entreprise d’accueil.

Licence pro : que faire après (débouchés et poursuite d’études) ?

Par définition, la licence professionnelle mène à l’emploi. Cette formation offre en effet aux étudiants une expertise, une spécialisation et une pratique très appréciés des employeurs). Les taux d’insertion parlent d’eux-mêmes : 92% des étudiants trouvent un emploi dans les 30 mois après l’obtention de leur diplôme en 2014.

Mais il est de plus en plus fréquent de voir des diplômés poursuivre leurs études. Leur choix : se diriger vers un master 1, une formation qualifiante ou tenter d’intégrer une école de commerce ou une école d’ingénieur via les admissions parallèles. Cependant, l’admission requiert un dossier solide et une motivation à toute épreuve !

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Diplôme de niveau bac+3, le Bachelor est de plus en plus plébiscité par les étudiants et les entreprises. Ses avantages sont en effet nombreux : accessible après le bac, axé vers l’international, il constitue un tremplin tant vers l’emploi que la poursuite d’études, notamment dans le domaine du commerce et du marketing. Contenu, formation, débouchés : nous vous disons tout.

Le Bachelor en bref

Dans de nombreux pays, le « Bachelor » désigne le diplôme sanctionnant la fin du premier cycle, ce qui équivaut en France au niveau de la licence (générale ou professionnelle). Le Bachelor a été introduit en France par les écoles de commerce et les écoles spécialisées dans les domaines du marketing, des ressources humaines, de la communication, du secteur bancaire, etc. Son succès est grandissant !

Le Bachelor se veut une formation pluridisciplinaire, professionnalisante et ouverte à l’international. Ainsi, il est souvent prévu qu’une des trois années d’étude se déroule à l’étranger, et/ou que la formation soit proposée en anglais. De nombreuses périodes sont réservées aux stages et certaines écoles proposent la formule de l’alternance, généralement en dernière année.

Bachelor : la formation en détails

Attention selon les écoles, le Bachelor désigne un cursus de trois ans post-bac, ou seulement la 3e année de formation accessible après un bac+2 (BTS / DUT / Licence 2). Renseignez-vous avant !

Dans le cas du cursus en 3 ans, le Bachelor est constitué d’un tronc commun de 1500 h environ, comprenant des enseignements théoriques et des études de cas pratiques, ainsi que des cours de langues et de culture générale. La dernière année est généralement tournée vers la spécialisation et la professionnalisation, avec de nombreuses périodes de stages qui peuvent représenter au total de 15 à 30 semaines.

 

Le BBA : un Bachelor en quatre années

Tout comme le Bachelor, le BBA ou Bachelor of Business Administration est issu de la tradition nord-américaine. Ce diplôme se base sur un système anglo-saxon. Contrairement au Bachelor classique ou à un programme grande école, le BBA est dispensé en 4 années. Diplôme très répandu dans le monde en économie et gestion, il offre de nombreuses perspectives à l’international. Dans les pays fonctionnants avec un système anglo-saxon, les titulaires d’un BBA sont très recherchés dans le management des équipes. Durant les 4 années d’études, une partie se déroule donc à l’international afin de se frotter à d’autres cultures et systèmes professionnels et sociaux. Ce cursus, qui se développe progressivement en France, répond aux attentes des entreprises qui travaillent hors de nos frontières et qui désirent acquérir des profils rapidement opérationnels et à l’aise dans des secteurs de plus en plus globalisés.

 

Bachelor/BBA : réussir ses études et ses examens

L’obtention du diplôme se fait par le biais du contrôle continu (contrôles, QCM, dossiers, présentations orales, etc) mais aussi d’un examen semestriel ou annuel. Par ailleurs, les stages donnent lieu à la rédaction d’un rapport / mémoire et d’une soutenance orale qui comptent dans la moyenne.

Bachelor : admission et inscriptions

Le Bachelor et le BBA sont accessibles après le bac (série générale ou technologique) ou après un bac+2. Même chose pour le Bachelor européen de la FEDE. L’admission se fait généralement en plusieurs étapes : étude du dossier, puis épreuves écrites et orales (synthèse, culture générale, langue…). Plusieurs écoles de commerce proposant un Bachelor (EGC, école de management …) se sont regroupées en banques d’épreuves communes : la banque d’épreuves Passerelle Bachelor (ex-Atout+3), le concours Bachelor EGC et le concours Ecricome Bachelor .

 

Bachelor/BBA : que faire après (poursuite d’études et débouchés) ?

Après un bachelor ou un BBA, il est tout à fait possible de trouver un emploi, ce diplôme bénéficiant d’une reconnaissance de plus en plus forte chez les recruteurs, qui y voit un compromis intéressant entre le technicien supérieur de bac+2, et le cadre manager de bac+5. Une enquête des EGC montrait ainsi que 90 % des diplômés de Bachelor souhaitant travailler, trouvaient un poste à la sortie.

Mais le Bachelor permet tout à fait de poursuivre ses études : c’est ce que décident de faire plus de 50 % d’entre eux. Un choix d’autant plus simple que les écoles leur ouvrent des places en admissions parallèles, vers leurs programmes “grande école” ou les Masters. Les titulaires d’un Bachelor ou d’un BBA peuvent aussi se tourner vers l’université pour intégrer un Master 1 ou un Institut d’Administration des Entreprises, ainsi que certains Instituts d’Etudes Politiques.

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Diplôme de niveau Bac+3, le DN MADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design) a fait son apparition à la rentrée 2018 comme LA nouvelle formation aux métiers d’art et de design. Contenu, formation, débouchés : nous vous disons tout.

Le DN MADE en bref

La création du DN MADE fait suite à la suppression de trois diplômes : le BTS arts appliqués, la MANAA et le DMA (Diplôme des métiers d’arts). Ce nouveau diplôme vient les remplacer et se veut comme une “fusion” des trois parcours. Pourquoi ce changement ? Pour obtenir le grade de licence (3 années d’études au lieu de 2), grade conforme au schéma des études européennes.

DN MADE : la formation en détails

La première année fait office d’année de “découverte”. Elle se focalise sur l’acquisition des fondamentaux, qu’ils soient artistiques, conceptuels ou techniques. En gros, une année qui est assez semblable à la MANAA telle que nous la connaissons. Elle comprend aussi deux semaines de stage au deuxième semestre.

La deuxième année sera celle de “l’approfondissement”. Un approfondissement dans une des 14 spécialités également appelées “mentions” (livre, mode, textile, numérique,etc.) qui seront proposées à l’étudiant. Un principe qui a pour but de l’aider dans son orientation et dans la construction de son projet professionnel. Entre 12 et 16 semaines de stage sont par ailleurs prévues durant cette année.

Et pour la dernière année, on finalise le tout ! Une année de “perfectionnement” dans la spécialité choisie en deuxième année. Durant cette dernière ligne droite, l’étudiant travaillera sur son mémoire ainsi que sur un projet (individuel ou collectif) qu’il devra soumettre à un jury pour pouvoir valider sa formation.

DN MADE : admission et inscriptions

La formation accueille des profils variés et s’adresse aux bacheliers issus de formations technologiques, générales, professionnelles, ainsi qu’aux élèves issus de diplômes en arts appliqués tels que les brevets des métiers d’art. L’inscription se fait sur dossier de candidature, et un entretien oral peut être rajouté si l’établissement le souhaite.

DNMADE : que faire après (poursuite d’études et débouchés) ?

Les diplômés pourront poursuivre leurs études avec un DSAA (Diplôme supérieur des arts appliqués) ou un DNSEP (Diplôme national d’expression plastique). Des formations auxquelles ils n’auraient pas pu accéder avec un BTS ou un DMA.

Toutefois, la formation prépare les étudiants à une insertion professionnelle directe. Les diplômés seront donc formés à différents types de métiers tels que : designer, infographiste, maquettiste, modeleur, photographe... Mais aussi dans l’artisanat avec les métiers de sculpteur de bois, ébéniste, joaillier, horloger...

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Toutes les enquêtes le confirment, avoir un Master est la promesse de débouchés assurés. Ce diplôme offre une solide formation théorique tout en préparant à la vie active. Mais comment faire son choix parmi les milliers de diplômes ? Comment réussir les examens de sélection ? Est-il possible de poursuivre des études après ? Nous vous disons tout.

 

Sous le terme Master se cache une infinie palette de formations : le Master en tant que grade ou le Master en tant que diplôme, les programmes internationaux, ceux qui sont reconnus et visés, et ceux qui ne le sont pas mais qui sont inscrits au RNCP, les masters et les mastères...attention aux abus de langage !

Avant de faire votre choix, il s’agit donc d’apprendre à faire la différence entre les différents masters, les Mastères Spécialisés (MS) et les Masters of Science (MSc). Vous aurez ensuite toutes les clefs pour chercher et trouver LA formation qui correspond à votre projet professionnel.

Le Master 1 : une année charnière

Véritable année charnière, le Master 1 constitue la première année du Master, diplôme national et grade de l’enseignement supérieur. Le M1 ne permet pas d’obtenir un diplôme à proprement parler, mais offre à l’étudiant un niveau bac+4 et 60 crédits ECTS supplémentaires, soit 240 crédits ECTS au total. Le Master 1 se prépare principalement à l’université, mais aussi au sein des écoles d’ingénieurs, de certaines écoles de commerce, des IEP, des écoles nationales d’art, etc. A noter que seuls les établissements doivent bénéficier d’une habilitation de l’Etat pour conférer le grade de master.

 

À noter : une plateforme nationale de candidature en master devrait être mise en place d’ici février 2023. Elle viendra succéder à l’ancien portail “Trouver Mon Master”. Seuls les masters délivrés par les universités sont concernés.

 

Le Master 1 est composé de 2 semestres. Le volume de cours est souvent moins important qu’en licence car il laisse du temps aux activités de recherche et/ou aux périodes de stages et ou d’alternance. Les enseignements sont répartis entre contenus théoriques, méthodologiques et appliqués dans la spécialité choisie par l’étudiant, ainsi que des cours de langues. L’étudiant est chargé de rédiger un mémoire, il est alors suivi par tuteur pour ce qui est du choix et de l’élaboration du sujet, puis de la réflexion et la rédaction du mémoire. Tout comme la licence, chaque semestre donne lieu à un examen dans chaque unité d’enseignement, sous forme de contrôle continu et/ou de partiels. Une note est également attribuée à l’issue de la soutenance du mémoire et/ou du rapport de stage.

Master 1 : admission et inscriptions

Depuis une loi de 2016, l’admission se fait à l’entrée du deuxième cycle et autorise les universités à conditionner l’accès en M1. Elle instaure en revanche un “droit à la poursuite d’études” après la licence et précise que l’accès en M2 est de droit pour tout étudiant ayant validé les semestres de sa première année. Dans les autres établissements (écoles d’ingénieurs, de commerce, d’arts…), cette 1re année de master est accessible sur sélection, laquelle s’effectue après examen du dossier, par le biais d’admissions parallèles, d’entretiens de motivation, de tests...

 

 

Bon à savoir. Si vous n’avez pas trouvé de place en M1, vous avez la possibilité de faire une demande de saisine sur la plateforme trouvermonmaster.gouv.fr afin qu’une place vous soit redistribuée.

Master 1 : que faire après (débouchés, poursuite d’études) ?

Puisqu’il ne permet pas d’obtenir un diplôme, le M1 n’est pas une fin en soi. Aussi, choisir de s’insérer dans la vie active n’est pas forcément intéressant. Mieux vaut poursuivre par une 2e année (Master 2) afin de valider le grade de Master}.

Attention, à l’université le passage en M2 ne se fait pas automatiquement ! Actuellement certains Masters 2 sélectionnent, d’autres ne le font pas... Si vous devez faire acte de candidature, laquelle sera acceptée ou pas, en fonction de votre dossier, pensez à la nécessité d’aborder sérieusement cette année de M1 pour ne pas vous fermer de portes ensuite.

Après le M1, vous pouvez aussi décider d’intégrer une grande école de commerce ou d’ingénieurs, par le biais des admissions parallèles. Un choix stratégique qui vous permettra d’obtenir un master au nom de l’école et de profiter des opportunités de son réseau.

Le Master 2

Le Master 2 ou M2 correspond à la 5e année des études supérieures post-bac. Depuis l’avènement du système LMD en 2005, il remplace les anciens DESS (pour le Master professionnel) et DEA (pour le Master recherche). À la fois un grade et diplôme, il permet de valider un niveau bac+5 avec 300 crédits ECTS, et d’obtenir un niveau de compétences reconnu par les entreprises. Le Master est un vrai tremplin vers la vie professionnelle !

Universités, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, Sciences Po et IEP, écoles spécialisées, etc : nombreux sont les établissements qui proposent ces diplômes de niveau bac+5. Il existe ainsi près de 7000 intitulés de masters en France.

Comment choisir ? D’abord en se posant les bonnes questions et en suivant tous nos conseils. Faites le point pour savoir si vous voulez vous orienter vers un master universitaire, ou une grande école via les admissions parallèles. Pour cela, apprenez à faire la différence entre un Master, un Mastère Spécialisé (MS), Un Mastère européen ou un Master of Science (MSc) et étudiez vos possibilités pour savoir laquelle correspond le mieux à votre projet. Si vous souhaitez donner une touche internationale à votre cursus, vous pouvez aussi choisir de faire votre Master dans une université étrangère.

Master 2 : la formation en détails

L’objectif du Master 2 est de mener l’étudiant soit vers l’emploi, en lui permettant de se spécialiser et de se professionnaliser ; soit vers l’enseignement et la recherche de haut niveau. En fonction de son projet, l’étudiant va donc devoir choisir entre un master orienté vers la recherche, qui laisse une large place à l’approfondissement théorique notamment autour de la rédaction d’un mémoire, ou bien se diriger vers un master avec une finalité professionnelle. L’année comprend des cours, une période de stage en entreprise, qui peut aller de 3 à 6 mois, et la rédaction d’un mémoire. De plus en plus d’établissements proposent de réaliser cette dernière année en alternance.

Master 2 : réussir ses études et ses examens

A l’université, chacun des 2 semestres du M2 fait l’objet d’un examen final, sous forme de partiels. La validation du diplôme est également conditionnée par les résultats obtenus à la soutenance du mémoire et/ou du rapport de stage. En école, la validation du master se fait sur la base du contrôle continu et parfois d’examens finaux, notamment des oraux. Ainsi à Sciences Po, vous allez devoir passer le célèbre et redouté « grand oral » !

Master 2 : admissions et inscriptions

A l’université, seule l’admission en Master 2 n’est pas automatique. Ceci afin de permettre à un étudiant titulaire d’un niveau Master 1 de postuler dans le M2 le plus adapté à son projet.

Pour cela, il faut constituer un dossier de candidature avec les notes de master 1 et parfois de licence, mais aussi une lettre de motivation. Un entretien peut venir compléter l’étude du dossier.

Master 2 : que faire après (Débouchés, poursuite d’études) ?

Après un Master 2, les portes de l’entreprise vous sont grandes ouvertes, notamment si vous avez obtenu un Master professionnel. Ce diplôme vous offre non seulement de larges débouchés, mais aussi des perspectives intéressantes en termes de qualité de poste et de carrière. Découvrez alors quelle place est accordée sur le marché du travail aux titulaires d’un bac+4/+5 dans des domaines tels que l’hôtellerie, les ressources humaines, l’environnement, le management, le transport et la logistique, la banque et l’assurance, le marketing, l’agroalimentaire, la gestion et la finance ou encore l’informatique et le numérique...

Vous pouvez aussi choisir de poursuivre vos études, notamment si vous souhaitez obtenir une double-compétence. Vous pouvez alors opter pour un autre Master 2 ou alors intégrer une grande école pour obtenir un Mastère Spécialisé, un Master of Science, ou un Executive MBA. Ces formations sont souvent coûteuses mais se révèlent un véritable atout pour votre carrière. Et si la recherche vous intéresse vous pouvez aussi vous lancer dans un doctorat.

Master 2 : Classements / Rankings

Quels sont les meilleurs établissements et/ou diplôme de Master ? Il existe de nombreux classements cependant ils doivent être pris avec des pincettes, ou du moins ne pas constituer le seul critère de sélection.

S’il ne fallait en choisir qu’un (fiable si possible), vous pouvez vous penchez sur l’enquête annuelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Formations de haut niveau estampillées "grande école", les Mastères spécialisés (MS) offrent un vrai coup de pouce aux diplômés qui visent un poste à responsabilité. Accessibles après un bac+4 ou 5, elles sont très sélectives. Admission, formation, débouchés : nous vous disons tout.

Le Mastère spécialisé en bref

Créés par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) qui rassemble les grandes écoles de commerce et d'ingénieurs, les Mastères spécialisés (MS) ne constituent pas un diplôme à proprement parler mais un "label de qualité". Il en existe environ 450 dont la liste évolue régulièrement, chacun d'entre eux correspondant à un besoin des entreprises.

D'une durée de 18 à 24 mois, ces formations se préparent au sein d'une école de la CGE. A noter que certaines font l'objet d'un partenariat entre plusieurs établissements, permettant alors de briguer une double-compétence, intéressant notamment pour les ingénieurs qui briguent de hautes responsabilités.

Comment choisir sa formation la plus adaptée à son projet ? Il est d'abord nécessaire de faire la différence entre Master, MS, MSc et MBA.

Mastère spécialisé : la formation en détails

Afin d'être accrédité, le programme de MS doit couvrir 4 trimestres pleins, soit 350 heures de cours théoriques. Il doit aussi comprendre 4 mois minimum de stage en entreprise. Au terme du stage, l'étudiant doit alors réaliser une thèse professionnelle sur un sujet qu'il aura lui-même choisi, et le soutenir devant un jury. Si l'alternance vous intéresse, sachez que certains MS permettent d'opter pour cette formule.

Mastère spécialisé : admission et inscriptions

Les MS sont des formations très sélectives. Il faut avant tout justifier d'un niveau bac+5, sachant que les détenteurs d'un bac+4 peuvent aussi postuler à condition d'avoir travaillé au moins trois ans.

Une fois choisie la formation qui vous intéresse, il vous faudra fournir un dossier de candidature, composé de ses résultats scolaires ainsi que d'une lettre de motivation, détaillant son projet professionnel. Seconde étape : réussir les épreuves écrites et orales (Tage Mage, épreuve de langues…). Enfin, il peut y avoir un entretien de motivation.

Mastère spécialisé : réussir ses études et ses examens

La validation du MS repose essentiellement sur la rédaction de dossiers, et surtout la soutenance de la thèse professionnelle. En effet, à ce stade-là de vos études vous êtes déjà considéré comme un professionnel.

La thèse doit permettre de vérifier que vous savez mobiliser tout ensemble vos connaissances académiques, votre expérience de terrain acquise lors de stage, et votre capacité à faire de la recherche, afin de répondre à une question donnée. Le choix du sujet peut être important car il permet de faire le lien entre votre parcours d'études, et votre projet professionnel.

Mastère spécialisé : que faire après (débouchés, poursuite d'études) ?

Etant donné son haut niveau d'exigence de même que son contenu directement adapté aux besoins des entreprises, le MS offre une insertion professionnelle garantie. Mieux, il permet de briguer des postes à haute responsabilité et offre de belles perspectives de carrière.

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Diplôme reconnu dans le monde entier, le MBA (Master of Business Administration) s’adresse avant tout aux cadres qui veulent booster leur carrière. Mais il existe de plus en plus de MBA spécialisés destinés aux jeunes diplômés. Pourquoi pas vous ? Contenu, admission, débouchés : nous vous disons tout.

Le MBA en bref

Le MBA est considéré comme un accélérateur de carrière. Il s’adresse généralement à des cadres d’entreprise qui souhaitent diversifier leurs compétences et/ou accéder à de hautes responsabilités. D’origine anglo-saxonnes, ces formations se sont développées sur tous les continents et dans de multiples spécialités. Si les bénéfices d’une telle formation sont réels, mieux vaux se poser les bonnes questions avant de se lancer dans une formation qui demande un investissement de temps et d’argent important.

On distingue les MBA « classiques » des Executive MBA. Les premiers s’adressent à des personnes ayant entre 2 et 5 ans d’expérience et se déroule sur un an à temps plein. Quant à l’Executive MBA, il concerne plutôt les cadres ayant 5 à 20 ans d’expérience, et se déroule en temps partiel.

On voit aussi apparaître aussi de plus en plus de MBA dits spécialisés, destinés cette fois aux étudiants diplômés de bac+4 ou 5. Ces formations permettent d’obtenir une spécialisation dans un domaine précis de l’entreprise, un peu comme les Mastères spécialisés, mais contrairement à ces derniers, ils ne sont pas réservés aux écoles membres de la CGE (Conférence des grandes écoles).

MBA : la formation en détails

Le MBA est une formation à géométrie variable. Il est possible en effet d’opter pour une formule en temps plein (full-time) d’une durée d′1 à 2 ans, qui comprend une formation théorique et un stage. On peut aussi choisir une formule en temps partiel (part-time) afin de continuer à travailler en parallèle, auquel cas la formation a lieu les soirs et/ou les week-ends et s’étale sur une période plus longue (2 à 3 ans). Quelle que soit la formule, vous devez opérer un choix minutieux en fonction de votre projet et des sacrifices que vous êtes prêt à faire.

La formation fait une large part à la conduite de projet. Les participants sont amenés à plancher sur une des problématiques de leur entreprise. Ainsi, les cours théoriques sont mis en œuvre dans la pratique : il s’agit d’une véritable réflexion stratégique en action.

MBA : réussir ses études et ses examens

La validation du MBA repose essentiellement sur la soutenance du mémoire professionnel. En effet, à ce stade-là de vos études où vous êtes déjà considéré comme un professionnel, les examens théoriques comptent moins. Le mémoire doit permettre de vérifier que vous savez mobiliser tout ensemble vos connaissances académiques, votre expérience de terrain acquise lors de stage, et votre capacité à faire de la recherche, afin de répondre à une question donnée. Le choix du sujet peut être important car il permet de faire le lien entre votre parcours d’études, et votre projet professionnel.

MBA : admission et inscriptions

La sélection pour intégrer un MBA s’opère sur dossier et entretien. Le candidat doit tout d’abord justifier d’un bac+5 et de plusieurs années de vie active. Les bac+4 aussi peuvent postuler, mais ils doivent avoir une expérience professionnelle plus longue (7 à 8 ans contre 4 à 5 pour les bac+5). Par ailleurs, on demande aux candidats d’avoir un bon niveau en anglais (au test TOEFL) et de présenter des lettres de recommandation d’employeurs. Pour en savoir plus, consultez cet article qui fait le point sur six idées reçues sur l’admission en MBA.

MBA : que faire après (débouchés et poursuite d’études)?

Le MBA est la cerise sur le gâteau, le diplôme qui couronne l’ensemble de vos études. Non seulement, il vous mène directement à l’emploi, mais il vous permet d’atteindre des postes à haut niveau de responsabilités. Bref, on ne peut pas faire mieux en termes de formation… sauf un autre MBA !

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