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Maquettiste

En région

6 720 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 7,7 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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49 % des professionnels sont des femmes, elles sont autant présentes qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).

Quel délice de se plonger dans son magazine préféré ! Ce plaisir, on le doit au maquettiste, véritable metteur en scène des textes et des titres, des images et des couleurs. Un créatif qui allie qualités artistiques et maîtrise des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur).

Le maquettiste conçoit et exécute des modèles de pages, appelés maquettes. Il calibre les textes, cadre les photos et joue sur les tons pour obtenir un résultat harmonieux. Le travail varie selon le support (magazine féminin, quotidien économique, site web) et le lectorat. Quel que soit son style, il allie qualités artistiques et connaissance technique des logiciels de PAO. Les places sont parfois chères à conquérir, que ce soit comme salarié ou indépendant.

Nature du travail

Définir une ligne graphique

Le maquettiste est un créateur. En fonction des attentes d'un client, il conçoit des modèles de pages (maquettes) précisant toutes les indications techniques nécessaires : choix des polices de caractères et des couleurs utilisées, mise en valeur des titres, répartition des blancs... Ses missions s'apparentent alors à celles du graphiste.

Appliquer la ligne graphique au support

Une fois la maquette réalisée, le maquettiste organise l'ensemble des éléments qui composent la page. Il définit la forme et la place des textes et des images en veillant constamment à leur équilibre à l'intérieur du gabarit, afin d'obtenir des pages harmonieuses. Il positionne et hiérarchise les titres, « chapôs », encadrés, textes, et détermine l'emplacement des illustrations (photos, dessins, graphiques). Son objectif : attirer le regard.

Sur tous types de supports

Les maquettes réalisées par le maquettiste tiennent compte du support de communication qui peut être imprimé (magazine, livre, journal, plaquette, dépliant...) ou multimédia (site Internet, CD, DVD...). La cible entre aussi en ligne de compte : on ne traite pas une revue pour les adolescents comme un guide touristique.

Compétences requises

Créatif et technicien

Une bonne maquette est d'autant plus réussie qu'elle est imperceptible. Connaître les bases du dessin et du graphisme s'impose, mais ce n'est pas suffisant. Le métier de maquettiste exige aussi une parfaite maîtrise de l'informatique. Pratiquer les logiciels graphiques tels InDesign, Illustrator, Quark Xpress et Photoshop est indispensable. Sans oublier de se tenir au courant des évolutions technologiques.

Précis et rigoureux

La chaîne graphique n'a pas de secret pour le maquettiste, de même que la charte graphique qu'il doit respecter. Il ne laisse passer aucune faute de mise en pages, contrôlant inlassablement les moindres détails de son regard aiguisé.

Curieux et vif d'esprit

Le maquettiste doit posséder une certaine culture générale, une ouverture d'esprit et une curiosité à toute épreuve. Expositions, films, presse spécialisée, vitrines... tout est bon pour se tenir au courant et capter l'air du temps. Car, dans ce milieu, les idées circulent vite. Par ailleurs, la rapidité d'exécution et la polyvalence constituent des atouts indéniables, tout comme la concentration et l'organisation, indispensables pour manipuler les logiciels.

En région

23 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Travail du bois, industries du papier et imprimerie ; Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles ; Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques ; Arts, spectacles et activités récréatives.
+
42 % travaillent dans des entreprises de moins de 10 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (33 %).
À l'aide de l'informatique

Si les premières idées sont souvent matérialisées par un croquis (le monstre), la maquette est désormais montée directement sur ordinateur. Les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) permettent de traiter simultanément les textes et les images.

En relative autonomie

Selon les postes, le métier fait plus ou moins place à l'autonomie et au relationnel. Lorsqu'il est associé à la création, le maquettiste assiste à des réunions avec les clients, les rédacteurs ou les illustrateurs, par exemple. Mais il arrive qu'il n'intervienne qu'à l'étape d'exécution (c'est-à-dire après la création) ainsi qu'au moment clé du prépresse (ensemble des étapes avant l'impression). Il passe dans ce cas de longues heures devant son écran.

En respectant les délais

Dans les petites structures, la polyvalence est de mise. La création va de pair avec l'exécution, dans des délais souvent courts. Dans les grandes entreprises, les postes sont plus ciblés. Le maquettiste intègre des équipes comprenant des opérateurs système texte-image, des développeurs, des illustrateurs, des graphistes, un directeur artistique. On lui demande alors d'agir dans le cadre bien défini d'une charte graphique.

En région

=
84 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est similaire à la moyenne tous métiers confondus (85 %).
-
15 % travaillent à temps partiel, ce qui est inférieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Professions intermédiaires.
+
La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 1 960 € net par mois à temps plein, ce qui est plus important que les 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

A partir du  Smic et jusqu'à 2200 euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail

Salarié ou indépendant

Le maquettiste est le plus souvent salarié. Indispensable dans un journal, il est aussi très présent chez les éditeurs, dans les agences de publicité, les studios de création, les industries graphiques ou les services communication des grandes sociétés. Quand il est indépendant (free-lance), il démarche lui-même les entreprises pour proposer ses services, et doit souvent faire face à de nombreuses commandes.

Une insertion difficile

D'après l'Insee et le ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, les industries graphiques comptent 5050 entreprises. Mais le prépresse ne représente que 17 % de l'effectif total. Pas facile donc pour les nombreux jeunes formés à la PAO de s'insérer sur le marché du travail. D'autant que la majorité des emplois est concentrée en région parisienne (21,5 %) suivie du Nord, du Centre, des Pays de la Loire et enfin de la région Rhône-Alpes.

Vers le poste de directeur artistique

Après plusieurs années d'expérience, un maquettiste peut évoluer vers la fonction de graphiste ou de DA (directeur artistique) s'il a le talent nécessaire. Il peut également s'installer à son compte et devenir free-lance.

En région

67 % des graphistes, dessinateurs, stylistes, décorateurs et créateurs de supports de communication visuelle juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
69 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Communication, information et culture, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Formations générales (bac).

La formation technique et artistique des maquettistes se fait principalement par le biais des DN MADE et de diplômes d'écoles d'art : diplômes des écoles nationales supérieures des beaux-arts (DNA et DNSEP), diplômes des écoles nationales supérieures d'arts appliqués (DN MADE, DSAA), diplômes d'écoles d'art privées (ECV, Esag, Gobelins).

Niveau bac + 3

DNA (diplôme national d'art) option communication ou option design

DN MADE mention graphisme ou mention numérique

Niveau bac + 4

DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués) Design mention graphisme

Niveau bac + 5

DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) option communication ou option design

Diplôme national supérieur des arts décoratifs (ENSAD)

Directeur artistique image et média (Ecole de direction artistique et d'architecture intérieure Penninghen)

Directeur artistique en design visuel et digital (ECV)

Les formations

743 formations correspondent à ce métier

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