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Assistant/e de service social

En région

6 730 personnes exercent ce métier sur les 1 912 620 qui travaillent en région.
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L’évolution récente sur cinq ans du nombre de professionnels dans ce métier est de + 5,4 % pour + 0,5 % en moyenne tous métiers confondus.
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93 % des professionnels sont des femmes, elles sont plus nombreuses qu’en moyenne tous métiers confondus (48 %).

L'ASS (assistant de service social) épaule des personnes en difficulté économique, sociale ou psychologique. Il joue aussi un rôle important pour la protection de l'enfance.

L'ASS (assistant de service social) aide les individus et les familles à faire face à des problèmes d'emploi, de budget, de logement, de santé... Il établit un bilan et propose des solutions. Il informe ses interlocuteurs sur leurs droits et les accompagne dans leurs démarches. Généraliste du secteur social, il exerce dans des structures variées : administrations de l'action sanitaire et sociale, associations, hôpitaux, prisons, entreprises...

Nature du travail

Entre urgence et long terme

Endettement, violence conjugale, difficulté à se loger, enfant en danger... les problèmes auxquels est confronté l'ASS (assistant de service social) sont très divers. S'il doit répondre aux urgences, le travail de ce " généraliste du social " s'inscrit surtout dans la durée. Avec, à chaque fois, le souci d'apporter une aide et un accompagnement sur mesure aux personnes qui le sollicitent.

Entretiens et réglementation

Des entretiens réguliers, dans le cadre de permanences ou de visites à domicile, constituent la base du métier. Tenu au secret professionnel, l'ASS crée une relation de confiance tout en gardant un certain recul. Après avoir analysé la situation, il propose des solutions. Connaissant bien les organismes et les dispositifs d'aide sociale, il informe les personnes de leurs droits, les aide à remplir un dossier administratif ou les oriente vers le service le plus pertinent (caisse d'allocations familiales, OPHLM-offices publics d'habitations à loyer modéré, Pôle emploi...). En amont et en aval, il effectue un important travail administratif : suivi de la réglementation, gestion de dossiers, comptes rendus d'enquêtes, statistiques...

Compétences requises

Sens du contact et autonomie

Ce métier, très féminisé (95 % de femmes), repose sur les relations humaines. Face à des personnes fragilisées, l'approche de l'ASS (assistant de service social) est essentielle. Il doit créer une relation de confiance, tout en restant clairvoyant. Même s'il bénéficie du soutien d'une équipe, ce travailleur social fait preuve d'une grande autonomie. Savoir gérer son temps est impératif pour répondre à de multiples demandes en parallèle.

Bon équilibre

Il faut beaucoup de maturité et d'équilibre personnel pour affronter des situations de détresse. Suivre un cas difficile, parfois sur une longue période, exige patience et optimisme. Et une certaine force de conviction pour faire adhérer la personne au projet. Très engagé, l'ASS doit accepter de ne pas pouvoir satisfaire toutes les demandes. Il doit aussi savoir gérer des réactions de mécontentement. Discret, il est tenu au secret professionnel.

En région

36 % des professionnels travaillent dans une entreprise du secteur Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement. Ils peuvent aussi exercer dans les secteurs Administration publique ; Activités pour la santé humaine ; Autres activités de services.
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36 % travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés, ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (22 %).
Au sein d'un conseil général

Les conseils généraux (départements) emploient la moitié des 45 600 ASS (assistants de service social) en exercice. La plupart travaillent en " polyvalence de secteur ", c'est-à-dire qu'ils interviennent sur une zone géographique (quartier, arrondissement, commune...) pour des publics divers (personnes dépendantes, personnes surendettées ou migrantes...).

Dans une mairie, un hôpital...

Les autres ASS sont employés par les municipalités, les établissements scolaires, les hôpitaux, les établissements pénitentiaires, les caisses de sécurité sociale et de retraite, les caisses d'allocations familiales, les associations du secteur sanitaire et social, les entreprises. Leur intervention est alors ciblée sur un public ou une problématique particulière : enfants en danger, lutte contre la drogue...

En équipe et en réseau

Ce métier s'exerce le plus souvent au sein d'une équipe coordonnée par un chef de service. Au-delà, l'ASS collabore avec de multiples relais : autres services d'aide sociale, services de santé, protection maternelle et infantile, missions locales d'insertion, Pôle emploi, OPHLM... Dans un hôpital, il est en relation avec le personnel soignant. Les déplacements sont plus ou moins fréquents selon les postes.

En région

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89 % des salariés dans ce métier sont en emploi stable (CDI ou fonctionnaires), ce qui est plus élevé que la moyenne tous métiers confondus (85 %).
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26 % travaillent à temps partiel, ce qui est supérieur à la moyenne tous métiers confondus (18 %).
100 % exercent ce métier avec le statut Professions intermédiaires.
=
La moitié des salariés exerçant ce métier en région gagnent plus de 1 850 € net par mois à temps plein, ce qui est équivalent aux 1 850 € tous métiers confondus.

Salaire

Salaire du débutant

A partir du Smic (public) et jusqu'à 1765 (privé) euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail

L'emploi progresse

En raison de l'extension de la précarité, du vieillissement de la population, de la complexité des dispositifs d'aide, les besoins en services sociaux de proximité sont assez forts. En outre, de nombreux travailleurs sociaux partiront à la retraite au cours des prochaines années. L'emploi progresse et les jeunes rencontrent peu de difficultés à s'insérer, en fonction de la région où ils vivent. Cependant, en raison du statut des employeurs souvent publics, il leur est difficile de trouver un CDI ; les jeunes diplômés doivent souvent débuter par un ou plusieurs CDD avant de passer des concours.

Prendre du galon

L'ASS (assistant de service social) peut évoluer vers un poste de cadre en suivant des formations préparatoires : DEIS (diplôme d'État d'ingénierie sociale), CAFERUIS (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale), CAFDES (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale)... Après 4 à 6 ans de services, il peut se présenter aux concours internes de directeur d'établissement social, directeur d'établissement sanitaire et social, conseiller territorial socioéducatif. Autre possibilité : préparer le DE de médiateur familial.

En région

85 % des professionnels de l'action sociale juniors (moins de 30 ans) sont diplômés d'études supérieures.
68 % des personnes exerçant ce métier sont diplômées de la filière de formation Travail social, elles peuvent aussi être diplômées de la filière Formations générales (bac) ; Fonctions transverses des entreprises et des administrations.

Pour occuper un emploi d'assistant de service social, il faut obligatoirement posséder le diplôme d'État du même nom.

Elle est organisée dans plus de 70 établissements (instituts régionaux du travail social, universités...) qui sélectionnent sur dossier et entretien via Parcoursup. Elle est accessible aux bacheliers et aux titulaires de diplômes équivalents (DAEU...). Les études se déroulent en alternance.

Niveau bac + 3

Diplôme d'État assistant de service social

Les formations

339 formations correspondent à ce métier

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